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Présentation

Le projet FRAGMENTS #KH50 vise à réunir les fragments du peuple khmer autour de projets fédérateurs cinquante ans après le début des crimes perpétrés par le régime de Pol Pot et de l’exil forcé des nombreuses familles d’Asie du Sud-Est

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Au gré de l’histoire du Cambodge, la population cambodgienne s’est fragmentée pour fuir la guerre civile entre 1970-75, puis le régime sous Pol Pot entre le 17 avril 1975 et le 7 janvier 1979. Aujourd’hui encore, seules des bribes de vie restent, conséquences d’un exil forcé et de la disparition d’environ deux millions de parents, grands-parents, frères, sœurs, oncles, tantes, neveux, nièces, cousins, cousines. Amputés des membres de leur famille, les survivants restent meurtris par la disparition de leurs proches. Muet de douleur, la transmission auprès de la deuxième génération et des suivantes ne se fait pas ou filtre peu.

L’objectif principal du projet FRAGMENTS #KH50 est de récolter et rassembler les fragments d’histoires personnelles, pour reconstituer une mémoire collective.

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Pourquoi ce projet ?

Le projet FRAGMENTS #KH50 a plusieurs finalités :

1/ Mener un travail de mémoire afin de perpétuer le souvenir des disparus.

2/ Transmettre aux futures générations, les éclairer, tout en réappropriant le présent.

3/ Accompagner la jeune génération et celle à venir vers leur quête de soi.

4/ Exprimer la reconnaissance et le sentiment d’appartenance des descendants de réfugiés cambodgiens envers la France. En fuyant ou évitant le pire, de nombreux cambodgiens ont trouvé refuge en France offrant à leur descendance une vie plus propice à l’avenir.

La réussite du projet permettra d’apporter des réponses à toute la génération des enfants nés au moment de la fuite et aux générations d’après.

Éclairer les futures générations khmères, sino-khmères, franco-khmères et toute personne ayant un lien avec le Cambodge renforcera le développement culturel et mémoriel de nos deux pays de cœur que sont le Cambodge et la France.

Le projet sera suivi par un comité scientifique composé de chercheurs travaillant sur les sujets connexes à la mémoire et aux migrations. FRAGMENTS #KH50 est soutenu par le réseau de recherche Migrations de l’Asie de l’Est et du Sud-Est en France (MAF).

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MÉMOIRE, TRANSMISSION, RÉSILIENCE

FRAGMENTS #KH50 repose sur trois piliers :

1/ Un mémorial à la mémoire des victimes du régime de Pol Pot, en l’honneur du courage et de la résilience des réfugiés d’Asie du Sud-Est, en hommage aux combattants d’Asie du Sud-Est morts pour la France et en reconnaissance à la France, terre d’accueil de nos parents. Le Mémorial sera érigé dans la commne Lognes, en Seine-et-Marne, et sera inauguré au printemps 2025 pour commémorer le cinquantenaire de la Prise de Phnom-Penh (17 avril 1975).

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2/ Un film-documentaire retraçant l’exode de rescapés : Le film retrace le parcours des familles et leur issue à travers le portrait intergénérationnel de tout un peuple. À partir du regard des auteurs partis sur place pour suivre le trajet de leurs parents. Au gré des rencontres qui parsèment leurs routes, ce sera l’occasion de récolter des témoignages en forme d’héritage. Chaque témoignage constitue ainsi un fragment de notre histoire. Le film documentaire recueille aussi des success stories, des témoignages de générations Khmers ayant réussi à se reconstruire et construire sur leur terre d’accueil et à l’international.

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3/ La mise en place d’une plateforme en ligne pour recueillir et consulter les témoignages des rescapés et réfugiés. La plateforme sera un lieu digital en web3 qui accueillera la version NFT dématérialisée du monument. Les familles pourront aussi découvrir la genèse du projet et un métavers où différents parcours des familles via différents pays permettra de comprendre quels ont été les chemins que les familles ont pris pour arriver à leur terre d’accueil finale. Ces fragments de témoignages et d’histoire seront reliés au monument et permettront aux familles d’interagir, de pouvoir reconstituer les fragments de vie et de leurs histoires familiales.

Le projet sera suivi par un comité scientifique composé de chercheurs travaillant sur les sujets connexes à la mémoire et aux migrations. FRAGMENTS #KH50 est soutenu par le réseau de recherche Migrations de l’Asie de l’Est et du Sud-Est en France (MAF).

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Par pudeur et instinct de protection, les aînés qui ont connu la funeste période entre avril 1975 et janvier 1979, partagent peu leur parcours. Pourtant, les plus petites anecdotes de nos parents et aînés, comme les grands moments de leur vie, expliquent le fondement de leur existence en tant qu’individu. Par extension, leurs histoires influent sur celle de la deuxième génération, puisque les enfants héritent d’une manière ou d’une autre de leurs parents. Le projet FRAGMENTS #KH50 veut fédérer les générations et libérer les paroles.

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Comment puis-je aider ?

Adhérer à l’association FRAGMENTIS VITAE ASIA, c’est aider à donner naissance au projet FRAGMENTS #KH50 !

L’association à but non lucratif a besoin du soutien d’adhérents pour que ses actions voient le jour. L’adhésion permet de s’inscrire pleinement dans la démarche de l’association. Elle permet d’intégrer les différents pôles, de participer aux événements proposés par l’association et surtout de participer à un projet culturel et mémoriel d’une envergure inédite.

Chaque adhésion compte, merci pour votre soutien !

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Et si on allait plus loin ?

En plus d’adhérer à l’association, vous pouvez adresser un don qui permettra à l’association d’accomplir pleinement le projet FRAGMENTS #KH50, dans les meilleures conditions possibles. Tout don est précieux et nous aidera à concrétiser le film documentaire, le mémorial et la plateforme en ligne.

Particuliers comme entreprises peuvent contribuer.

Des bénévoles œuvrent pour donner vie au projet ; mais votre aide financière permettra de concrétiser au mieux ces trois actions. Le montant du don est libre, chaque contribution nous aidera !

L’association Fragmentis Vitae Asia est reconnue d’intérêt général. Les dons sont déductibles de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% et de l’impôt sur les sociétés à hauteur de 60%.

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